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[BLOG-FESTINABOY#22] Les leaders ont perdu 50 watts depuis les années EPO

17-10-2020, 16:23 - Antoine Vayer

L'arrivée à Piancavallo dimanche au GIRO pour le confirmer.

Nous nous sommes quittés sur une fin de Tour de France grotesque.
Même les plus dubitatifs,
Même les « on n'accuse pas sans preuves officielles », les suiveurs, les journalistes,
Même les cyclistes du dimanche,
Même les fans,
Même les femmes ou hommes au foyer de plus de 55 ans qui ont regardé l'évènement « uniquement pour les paysages », même eux,
Toutes et tous ont compris « qu'il y a un loup ».
Ils ont éteint leur télévision à l'issue de l'épreuve le 20 septembre, si ce n'est dégoûtés, du moins désabusés, une fois le moment d'émotion passé du renversement de la table par Pogaçar sur son ami complice slovène Roglic. Ces deux proches voisins dans la vie, près de Ljubljana et de ses hôpitaux, ont battu beaucoup de records, au sens propre comme au sens figuré.
L'Union Cycliste Internationale et l'organisateur, étroitement liés, ne se tireront plus une balle dans le pied en dénigrant un spectacle qui les fait vivre, même si sa crédibilité sportive a touché le fond.
Ils se sont alignés sur tant d'autres sports-spectacles où rien n'est fait ou bien tout est couvert.
Ces institutions ne vont pas dénoncer en fournissant d'autres preuves qu'ils possèdent. D'autres preuves que celles des puissances en watts développées que nous mettons en valeur, celles d'un autre temps, presque celui de l'ère Armstrong pour certains !



De plus, le cyclisme cocardier a immédiatement su rebondir en Italie après le scénario ubuesque de ce Tour de France 2020, avec un championnat du monde masquant.
Julian Alaphilippe, après sa victoire à Nice le 30 août devant le Suisse Marc Hirschi, avait ensuite trainé sa misère sur la grande boucle, d'échappées en échappées. Systématiquement, au bout de 150 kilomètres, il « serrait le moteur », lâché de ces échappées ou broyé comme tous par le train de l'équipe JUMBO, seulement suivi par Pogaçar.
Mais une semaine après la fin de son chemin de croix, à l'issue de 250 kms et de 6h20min de course, le 27 septembre, miracle ! Julian, le Gilbert Bécaud du vélo, monsieur 500 watts, lâchait à nouveau les chevaux sur la montée de Cima Gallisterna : 1,13 km à 12,21% (115m à 253m altitude), avec 8,15 watts/kilos, 559 watts étalon, pendant 3min30sec à 19,37 km/h, sur le grand plateau, pour s'imposer seul au championnat du monde sur le circuit automobile d'Imola. Force bestiale. Insane.


© Kramon


« BLOQUE, DEBLOQUE ? »

Version officielle : il était bloqué au Tour, il s'est débloqué grâce au phénomène d'entraînement dit « de surcompensation ». Ce principe aurait été sciemment organisé par son cousin-entraîneur, celui-là même qui lui avait tendu un ravitaillement hors-zone pendant Le Tour. Une erreur de cadets complices qui lui avait valu la perte de son maillot jaune conquis à Nice.

La surcompensation. J'avais cru opérer de même avec Laurent BROCHARD, son prédécesseur français en 1997 pour le titre mondial, à San Sebastian. Il avait pour consigne de monter en pression pendant la Vuelta, le Tour d'Espagne de septembre, en vidant ses réserves énergétiques, puis de « surcompenser » avec une activité allégée à la sortie du grand Tour pour accumuler des réserves à un niveau bien supérieur qu'au moment de l'arrêt jusqu'au jour J. Laurent avait bénéficié d'une ordonnance de complaisance pour un produit antidouleurs, mais son titre ne lui avait pas été retiré. J'ai fait une belle présentation powerpoint de sa préparation d'école qui m'aura servi pour moult conférences.

Mais le « yearling » sarthois aurait été bien incapable de développer 559 watts étalons sur le final en bosse, comme Alaphilippe. La course était encore un peu tactique en 1997. Elle ne s'était pas déroulée « en force », contrairement à quasiment chacune des épreuves actuelles qui voient tous les leaders rincer leurs équipiers pour attendre la dernière difficulté, où ceux qui en ont le plus, le montrent.

La veille du mondial en 1997, Laurent écrivait sur sa fiche de suivi : « Très bonne force, bon signe, je l'espère ». La courbe cardiaque de son effort, parfaitement « negative split » avec une fréquence cardiaque maximale atteinte seulement au moment du sprint d'arrivée est une courbe d'école, à montrer aux bons cadets. Je commençais à travailler avec des capteurs de puissance chez Festina depuis 1995, mais Laurent n'était équipé que d'un cardiofréquencemètre.




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La soirée à l'hôtel de l'équipe de France en 1997, avec Jalabert aussi champion du monde de contre-la-montre que j'avais aidé via un tableau excel que j'avais prêté à Mottet, alors entraîneur national, pour le suivre et réguler son allure, s'était passée avec du dopage festif, comme on disait, avec du pot belge. Les coureurs de Festina sélectionnés et noceurs ont donc dû faire l'impasse sur le Tour du Piémont et de Milan-Turin avant le Tour de Lombardie, le samedi suivant, pour ne pas que des traces des dérivés du pot belge subsistent dans les urines des contrôles, la fenêtre de détection étant de cinq jours.

Cette année, Julian a fait l'impasse sur la Flèche Wallone, gagnée par Hirschi, avant Liège-Bastogne-Liège.

Et là, rebelote, exactement la même force et puissance qu'une semaine auparavant, au watt près dans la dernière côte de la Roche aux Faucons : 1,32km à 10,53% (82m à 221m altitude), avec 8,15 watts/kilo, 559 watts étalon pendant 3min38sec à 21,8km/h, force bestiale à nouveau. Incroyable de similitude avec le final du Mondial une semaine avant, après 6h de course.





Liège-Bastogne-Liège s'est conclu 15 kilomètres après la Roche aux Faucons à une arrivée non pas seul, mais avec trois (!!!) Slovènes, Primoz Roglic - Tadej Pogaçar - Matej Mohoric et le petit Suisse Marc Hirschi.

Personne n'a relevé ces trois Slovènes, d'autant que le scénario de l'arrivée a masqué ce trio, avec le ridicule que l'on sait des bras levés trop tôt du Français, après s'être écarté de sa ligne, puis déclassé à la 5ème place. Encore une énorme erreur de cadet qui se sentirait trop surpuissant, survolté. Certains adolescents qui inhalent du protoxyde d'azote, le gaz d'un siphon à chantilly, ne font pas mieux.







PLACE au GIRO casino

Puis, le Tour d'Italie, le Giro, a démarré le 3 octobre. Ils ne sont plus que 143/176 coureurs en course. Cinq des grands favoris pour le classement général, Thomas, Vlasov, Nibali, Lopez, Kruijswijk ont disparu. Certains voudraient que le Giro s'arrête là parce qu'il n'a plus aucun sens.

L'expression « the show must go on » en a, elle, du sens. Sagan n'a pas abandonné, on parle d'une somme d'un million d'euros de contrat qui auraient été versé à la star pour qu'il participe et qu'il gagne un peu, pour promouvoir l'épreuve. Tout y contribue, même si la tomate bio d'Arnaud Demare, de son propre jardin, principal pourvoyeur d'énergie du Picard pour ces quatre victoires selon son manager Madiot, contrarie un peu le Slovaque et les organisateurs.



Qu'en est-il au niveau du théâtre du dopage en Italie qui a longtemps été sinistré avec ses multiples descentes de police, ses Blitz, ses livres et aveux, les pseudos procès de ses idoles. C'est un pays qui compte moins de chaises que de fonctionnaires paraît-il. Le Giro rend toujours des hommages appuyés à Pantani, le pire mutant d'entre tous les junkies qui ont pédalé, aux performances délirantes. Le filon est toujours aussi fort. L'organisateur, en pélerinage permanent, choisit encore des arrivée et départs où il résidait, Cesenatico, où il est mort, Rimini, d'overdose ou suicidé, ou bien assassiné. On élève des stèles, des monuments au mort du vélo. Les banderoles et drapeaux de pirates sont partout ! Les Italiens aiment leurs gloires décédées tragiquement. Simon Pellaud, grimpeur suisse pourtant, raconte que la voix de Pantani le traumatisait mais faisait vibrer sa mère. C'est un vrai mythe qui rapporte du cash.

La chronique #21, bilan du Tour de France se termine par le tableau de Fredéric Portoleau, notre ingénieur calculateur. C'est celui des puissances moyennes de nos radars sur la grande boucle depuis 1994.

Les conclusions sont claires. Nous retrouvons certaines performances qu'on pensait oubliées sur le Tour de France.

Si on s'amuse à le comparer à ceux des radars de la Vuelta, le Tour d'Espagne et du Giro, on observe les mêmes phénomènes historiques des grandes périodes du dopage comme la résurgence également de la période Armstrong à la Vuelta 2019 de l'an passé avec Roglic vainqueur et Pogaçar, 3ème. Encore eux !


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Sur le Giro, le record de la période 1993-1998 appartient à Pantani bien sûr avec 456 watts étalon de moyenne sur nos radars en 1998, celui de la période 1999-2009 à Simoni avec 436 watts étalon en 2003, l'année des bonbons à la cocaïne de sa grand-mère, puis Basso avec 435 watts étalon en 2006 qui faisait partie de l'opération Puerto. Le record de la période 2010-2019, c'est Contador, 418 watts étalon en 2011, affaire du Clenbutérol. Quintana était fort en 2014 mais les montées étaient longues (48min13sec en moyenne).

Sur le Tour d'Italie, on trouve souvent beaucoup de cols en haute altitude. Il y a un impact fort sur les watts qui déclinent. Les moyennes sont donc inférieures, par rapport au Tour et à la Vuelta. Sur le Tour d'Espagne, qu'on a souvent appelé « la curée » tant la permissivité est grande quant au fait de pouvoir se doper, même pendant la course avec une foultitude de complicités dont certains commissaires, élus, la longueur des radars (27min38sec) est moins grande que sur les deux autres grands Tours. Le Tour de France c'est 34 minutes et le Giro 35 minutes avec donc pas mal de radars en altitude.

Cette année 2020 n'est pas un bon Giro pour des analyses radars de puissance sur les dernières montées. Avec Frédéric Portoleau, nous nous sommes concentrés sur celle de Piancavallo. Elle sera peut-être la seule véritable grande ascension du Giro, puisqu'à cause du coronavirus, certains prônent un arrêt de la course lundi, mais c'est hypothétique. Le Giro, le Tour, c'est l'économique qui prime, pas la santé.

L'histoire de « Piancavallo » mérite d'être contée.

Le Giro y a fait étape à deux reprises seulement, en 1998 et en 2017. Il est passé par là aussi une fois au début de la 15ème étape de l'édition 2011. Pourtant, c'est une difficulté similaire à la montée de l'Alpe d'Huez. Avec le risque d'annulation des franchissements du Stelvio et de l'Agnel à cause de la neige et celui de l'arrêt de la course, c'est l'opportunité à ne pas manquer pour les leaders-grimpeurs qui restent en course.

Marco Pantani et Mikel Landa sont les précédents vainqueurs en 1998 et 2017. Mais c'est Thibaut Pinot qui a été le plus rapide sur la montée de Piancavallo en 2017 car Landa faisait partie de l'échappée et Pinot s'était extrait du groupe des favoris derrière, en réalisant la meilleure ascension.

Les ascensions de Marco Pantani (1998) et celle de Thibaut Pinot (2017) sont bien différentes. Autre époque, autre moeurs. Jugez plutôt !

Le « pirate » ou « elephantino » à cause de ses oreilles décollées, avait escaladé la montée de Piancavallo dans sa totalité (13,82 km à 8,05%) en 36min20sec en 1998. Il avait fait rouler ses équipiers de la Mercatone Uno sur un rythme très intense puis était parti seul après 2,9 km de montée. Sa puissance étalon estimée est de 472 watts.

Une performance extraordinaire, pratiquement aussi impressionnante que celle de Bjarne Riis à Hautacam deux ans plus tôt (479 watts étalon pendant 34min25s). Dans les deux cas de figure, il n'y avait pas d'ascensions de cols en cours d'étape. Alex Zülle n'avait concédé que 13s au pirate en 1998. Il avait développé 460 watts étalon. Le Suisse, dans une forme étincelante, reprenait la tête du classement général.



J'étais présent cette année-là pour organiser le contre-la-montre. Zülle, embauché depuis le début de saison devait gagner le Giro. Il devait aussi gagner le Tour à la place de Virenque que nous avions jugé incapable et incompétent pour y parvenir, malgré sa 2ème place l'année passée en 1997. J'avais pour la première fois fait « farter » la combinaison du Suisse Alémanique avec un enduit spécial. Cela demandait des heures de préparation des tissus et du matériel, casque, vélo, roues, par une start-up high-tech qui venait sur place. J'avais testé et validé les gains lors de journées tests sur l'aéroport de Megève. Les résultats pour l'amélioration de pénétration dans l'air étaient bons. Les gains marginaux, ce n'est pas Sky qui les a inventés ! Le lendemain de Piancavallo, sur le contre-la-montre de Trieste, Zülle avait doublé Pantani sur le contre-la-montre, parti plusieurs minutes avant lui. Était-ce dû au produit farté ? Sans doute un peu. Je n'aurais pas l'occasion de tester encore la méthode de fartage puisque que les neuf coureurs de festina qui devaient l'utiliser, c'était le jour de leur exclusion en juillet 1998 avant le contre-la-montre en Corrèze ! Pourtant tout était farté !

Je suis donc parti le soir de Trieste heureux, sûr que Festina allait gagner le classement général avec Zülle, tant il avait une avance dans tous les domaines, dont celui technologique, même sur Pantani. Las, la suite de l'épreuve sera moins favorable à cause d'une injection massive de corticoïdes que Zülle ne prenait pas d'habitude, de la part du soigneur de Festina qui s'auto-appelait « le bras droit de Ferrari ». Ces injections l'ont bloqué. Elles ont eu l'effet inverse qu'elles ont en général, comme actuellement pour beaucoup de coureurs, pour ceux qui manipulent bien ce produit hautement boostant. Le soigneur voulait montrer au docteur que lui aussi était doué. Raté cette fois. Les corticoïdes avaient bloqué le coureur là où elles en débloquent généralement, en leur donnant une force du diable.

« PIANCAVALLO, moins 50 watts pour Pinot & co »

En 2017, Thibaut Pinot réussissait à distancer ses principaux adversaires pour le classement général, en particulier Nibali, Quintana et Dumoulin. Longtemps caché dans le groupe principal, il avait choisi de placer son démarrage à 6,5 km du sommet. A 4 km du sommet, l'écart creusé était de 18s sur le groupe Nibali. A l'arrivée, son avance était légèrement réduite par ses concurrents. La dernière partie moins pentue n'étant pas favorable à un coureur qui roule seul. Les coureurs ont eu une portion avec vent favorable dans les derniers kilomètres.

Sur l'ensemble de la montée, sa puissance étalon était de 426 watts pour un effort de 38min50sec, une très bonne performance. En tenant compte d'un vélo plus léger d'un kg pour Thibaut Pinot, la différence de puissance étalon est de 50 watts (11,7%) avec Marco Pantani. C'est énorme. Voyons en détail.

L'ascension de Piancavallo peut être divisée en 4 tronçons.
1) D'Aviano jusqu'à l'auberge de Pra de Plana
2) De l'auberge de Pra de Plana jusqu'à l'auberge Bornass
3) De l'auberge Bornass jusqu'au 13ème tournant
4) Du 13ème tournant jusqu'à l'entrée de Piancavallo

Le 4ème tronçon a une pente moyenne de 5,8% seulement, par conséquent les estimations de puissance manquent de précision sur cette partie. La route monte en larges lacets sur un versant Sud-Est assez boisé avec quelques zones sans végétation, comme vers le 13ème tournant (voir l'illustration créée avec Google earth).


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Les tableaux suivants montrent les temps intermédiaires et les puissances estimées (étalon et réelles) sur chaque portion pour les ascensions de 1998 et de 2017.



Pantani a surtout creusé l'écart sur la première partie de l'ascension. A l'auberge Bornass, après 6,47 km de montée, il avait déjà 2min12sec d'avance sur Pinot. Sur la fin de la montée, Pinot n'a pas trop concédé de temps sur l'Italien.

Ce type de montée assez raide et régulière et peu exposée au vent se prête bien à des estimations de puissance. Vicenzo Nibali avait rendu publiques ses courbes de puissance sur Strava en 2017. Sur les 3 premières portions de l'ascension Nibali est presque tout le temps resté dans les roues. Il a bénéficié de l'aspiration, essentiellement au-dessus de 20 km/h. Les tableaux suivants comparent les valeurs estimées avec 63kg et les valeurs issues de son capteur de puissance.



Nibali utilisait sur le Giro 2017 le meilleur capteur de puissance du marché, le SRM (comme montré ici). Donc si Nibali pèse bien 63kg, cela signifie que les estimations de puissance de la montée de 2017 sont correctes. Nous avons également publié un article détaillé à propos de ce calcul.

Sur cette montée de Piancavallo, les coureurs de 2017 (Pinot, Quintana, Nibali) ont donc développé environ 50 watts étalon de moins que ceux des années 90 avec Pantani, Zülle, Tonkov ! Cela fait une différence de 0,9 w/kg.

L'étape de 2017 était plus difficile que celle de 1998 avec 3 cols à franchir en début de parcours. Comme pour le record de l'Alpe d'Huez qu'il détient également, (36min50sec pour 468 watts étalon sur 13,8 kms à 8,11%), celui de Pantani à Piancavallo ne devrait jamais être égalé, on l'espère.



Dimanche, il semble peu probable d'avoir des temps d'ascension aussi rapide, même qu'en 2017. Avec les différents abandons, le niveau des meilleurs grimpeurs du Giro 2020 est bien inférieur à celui de cette année-là. Le vieux et atypique Pozzovivo, 37 ans, 1m65 et 53 kilos, en 2017, n'avait concédé que cinq secondes à Pinot. Il pourrait être le favori avec Nibali, s'il se débloque. Il faut qu'un italien gagne, non ? Même si un jeune portugais de 22 ans, comme Pogaçar, est bien parti pour l'emporter, tout au moins au classement général. Joao Almeida, coéquipier d'Alaphilippe, semble aussi bien soigné que le champion du monde et le Slovène. Leurs performances seront loin de celle de Pantani, à plus de 50 watts.

Est-ce à dire que cela va mieux dans le peloton ?

Les derniers Tours d'Espagne et de France nous indiquent que non pour certains devant, que oui dans le ventre mou.

Le Giro 2020, faute de combattants et de radars satisfaisants, ne nous donnera sans doute pas de grandes indications cette année. Les institutions et la police non plus. Italia fara da sé.

Gloire au mort Pantani, donc, mais à quel vivant en 2020 ?

Antoine Vayer
avec la collaboration de Frédéric Portoleau