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Entretien avec Frédéric Portoleau, dernière partie
2015-06-14, 14:08 - Mathieu
Troisième et dernière partie de notre entretien avec Frédéric Portoleau. Cette fois-ci : les publications de watts, les évolutions technologiques, et le point sur les performances de 2014-2015
Si vous n'avez pas lu les deux précédentes parties :
PARTIE 1 : parcours, historique, et contact avec Antoine Vayer
PARTIE 2 : les watts ! Explications, méthodes et comparatifs
ChronosWatts : Reprenons la question de la précision des calculs de puissance. Est-ce que vous avez accès à des fichiers SRM de coureurs pour les comparer avec vos estimations ?
Frédéric Portoleau : Oui nous obtenons assez régulièrement des fichiers SRM, avec des coureurs de référence. Sur un tour de France, j'ai même eu la possibilité d'analyser les courbes de toutes les étapes d'un coureur du top 5. Nous avions aussi son poids. On peut de cette manière conforter ce qui se passe le jour J, sur le Tour de France ou ailleurs, comparer avec nos modélisations. En général ce ne sont pas des données publiables car les coureurs préfèrent rester discrets.
CW : Pendant le Tour de France 2014, plusieurs coureurs ont publié des données issues de leurs capteurs (Ten Dam par exemple en juillet 2014 ici et ici). Mais il semble que ces valeurs ne soient pas très fiables...
FP : Effectivement on voit de temps en temps des équipes professionnelles qui mettent en ligne des valeurs de puissance qui parfois nous surprennent ! Elles peuvent être incohérentes, et beaucoup plus basses que la réalité. C'était le cas sur le Tour de France 2014 avec Van Garderen sur Chamrousse (lien SRM). Nous avons suffisamment de recul sur l'ensemble des données pour pouvoir affirmer que celles-ci sont incohérentes. S'il avait vraiment développé la puissance prétendue par ce fichier, il n'aurait pas été sélectionné sur le Tour de France comme leader.
CW : Quel est le sens de la communication menée par ces équipes ?
FP : Ca semble évident qu'ils cherchent à médiatiser des chiffres de puissance assez bas pour ne pas éveiller de soupçons. Il y a d'autres cas, l'équipe Movistar notamment sur d'autres épreuves (Tour de Catalogne 2013), qui ont donné des chiffres complètement aberrants (lien).
Lorsque le site SRM publient ces données, ils ne cherchent pas à les modifier, elles sont indiquées brutalement. C'est étrange. Si on a un petit peu l'habitude on se rend compte que ce n'est pas possible. SRM connaît le format des fichiers et les numéros de série des appareils, ils peuvent peut-être savoir si l'étalonnage ou la pente ont été modifiés ... C'est-à-dire directement la réponse du capteur.
CW : On peut imaginer que commercialement SRM n'aurait aucun intérêt à critiquer ces valeurs ! Passons maintenant à un autre sujet. Lorsque Chris Froome bat le record d'Armstrong sur le col de la Madone, et quand Richie Porte bat Froome sur cette même ascension (lien), l'argument des « défenseurs » consiste à dire que cette amélioration est due notamment aux évolutions matérielles et technologiques. Que penses-tu de tout ça ?
FP : Le premier point, c'est que ces temps d'ascensions ne sont pas vérifiables. Ce n'est pas une compétition officielle, donc je considère que ces performances n'ont aucune valeur. Ensuite si c'est vrai, l'Equipe Sky ferait mieux d'être discrète et ne pas dire que ses coureurs pédalent plus vite qu'Armstrong !
Niveau technologie je pense que les vélos ont surtout progressé sur leur rapport rigidité/masse. Le vélo profite des innovations en science des matériaux. Surtout les roues, qui sont plus performantes sur les phases d'accélération. Il faut un moment d'inertie assez faible au moment de l'accélération, un minimum de masse à la périphérie. Pour cela il faut des roues légères mais rigides. Le matériel moderne est plus performant à ce niveau là. Mais sur des tronçons assez longs, il n'y a pas ou peu d'accélération, donc l'aide du matériel moderne n'est en fait pas très visible. Thibault Pinot a bien cette année un vélo avec un centre de gravité plus bas. Le rendement en danseuse est amélioré, mais pour quel gain exactement ? C'est probablement minime. De l'ordre de quelques watts pour quelqu'un qui développe 400 watts.
Il y a les roues, et il y a également la rigidité des cadres. Il y a moins de perte au niveau mécanique. Il y a aussi les pédales qui se sont améliorées au fil du temps. La somme de toutes ces améliorations n'est pas négligeable, certes, mais cela ne peut pas expliquer complètement l'évolution des performances dans les montées de col.
CW : Et dans le cas des contre-la-montre ?
FP : Là les gains sont réels, surtout sur les contre-la-montre plats. Les vitesses sont proches de 50km/h, les évolutions sur la position des coureurs et leur aérodynamisme sont importantes. Le phénomène est de plus en plus analysé et compris.
CW : Un autre argument est fréquemment utilisé pour défendre ces performances : l'amélioration de la qualité des routes. Jean-Marie Leblanc était notamment un adepte de cet argument !
FP : Les routes de montagne d'aujourd'hui sont toujours abîmées, c'est loin d'être des autoroutes ! Il y a toujours des nids-de-poule à cause de la neige hivernale, le revêtement est loin d'être lisse. Le gel/dégel provoque des fissures, et il y a toujours des routes avec des gravillons. Certaines portions de col sont néanmoins refaites avant le Tour.
CW : Pourquoi ne faites-vous pas d'estimations de puissance pour les sprints ou les contre-la-montre ? Comme lors du record de l'heure par exemple, où la question du vent ne se pose pas.
FP : Pour le record de l'heure, les vitesses sont très élevées, donc les coureurs doivent vaincre essentiellement les frottements de l'air. Et pour bien estimer ces frottements de l'air, il faut connaître précisément le SCx, la surface frontale et le coefficient de forme du coureur. Ces données ne sont pas toujours bien connues (par nous en tout cas). Les coureurs font des tests en soufflerie, en tunnel à vent. Certains connaissent leur valeur de SCx. Mais c'est très difficile à évaluer de manière indirecte. De plus, les virages modifient légèrement les courbes de vitesse, il faudrait utiliser un modèle de calcul plus perfectionné.
CW : S'il est si difficile de faire des estimations sur le record de l'heure, on imagine que ça devient impossible pour le contre-la-montre sur route avec du vent, des successions de montées et descentes, de potentiels changements de vélo, etc.
FP : Exactement. Le vent peut avoir une influence considérable. Et dans les sprints, il faut connaître l'aérodynamisme (le SCx) mais aussi l'aspiration (drafting) qui est très importante. Il y a également des phases d'accélération, donc il faudrait connaître le moment d'inertie des roues et le vecteur d'accélération dans certaines portions pour pouvoir estimer la puissance développée sur quelques secondes...
CW : On est très loin du modèle idéal de vitesse constante sans vent et sans drafting qu'on peut retrouver dans les ascensions.
FP : Oui, c'est beaucoup plus compliqué
CW : Passons maintenant aux performances récentes réalisées par les meilleurs coureurs actuels. Tout d'abord le Tour de France 2014, et la victoire de Nibali devant Pinot et Péraud. Ces 3 coureurs ont réalisé des performances assez proches d'après leurs moyennes « étalon ».
FP : En moyenne Nibali est tout de même 10 watts au dessus des deux Français sur les 5 cols. Mais tactiquement il n'avait pas besoin d'être à 100% tous les jours. Il avait déjà creusé l'écart sur les pavés et sur l'étape de la Planche. Il s'est contenté de gérer son avance et de caler son rythme sur celui des français et des autres coureurs. Je pense que Péraud et Pinot étaient à fond tous les jours. Contrairement à Nibali qui n'a montré son réel potentiel qu'à Hautacam. Il a réussi à prendre 1 minute en 5 kilomètres à ses opposants.
Pour moi la valeur moyenne de Nibali ne représente pas son niveau réel. Le leader s'adapte au niveau de ses adversaires. Si Contador et Froome étaient restés en course, Nibali aurait peut-être développé 10 ou 15 watts de plus. Il faudrait des adversaires plus forts que lui cette année pour voir son réel niveau. Ça sera peut être le cas avec Froome, Contador ou Quintana.
CW : Quel est ton ressenti par rapport au début de saison 2015, par rapport aux saisons précédentes ?
FP : Quintana s'est déjà fait remarqué en faisant une montée assez exceptionnelle sous la neige sur Tirreno-Adriatico, au Monte Termillino. Il a lui aussi pris une minute en 5km aux autres favoris.
De même que Contador et Froome sur le Tour d'Andalousie. Chacun leur tour ils ont fait des étapes avec un niveau de performance élevée.
C'est dans la continuité de ces 3 dernières années. Avec le passeport sanguin certains coureurs ont des plateaux de forme qu'ils maintiennent parfois pendant 5 ou 6 mois, alors qu'à leur grande période Indurain ou Armstrong avaient des débuts de saison discrets et des pics de forme très marqués en juillet.
Les jeunes coureurs français Pinot et Bardet continuent leur progression. Pinot a été très bon sur le Tour de Romandie et Bardet vient de remporter une étape du Dauphiné.
Je pense que cette année va être dans la continuité des années précédentes. Sauf si de nouvelles mesures sont prises, ou s'il y a la peur des analyses rétrospectives qui pourraient être faites dans 5 ans ou dans 10 ans. Mais pour l'instant Froome-Contador-Quintana-Nibali devraient être à l'avant dans les cols. Et les Français un peu derrière.
Vous pouvez retrouver les données de certaines étapes de pré-saison en cliquant sur les différents liens : le Tour d'Andalousie, Paris-Nice et Tirreno-Adriatico ou le Tour de Romandie. Nous essaierons de publier prochainement des données pour le Tour d'Italie et le Dauphiné 2015.
Si vous n'avez pas lu les deux précédentes parties :
PARTIE 1 : parcours, historique, et contact avec Antoine Vayer
PARTIE 2 : les watts ! Explications, méthodes et comparatifs
ChronosWatts : Reprenons la question de la précision des calculs de puissance. Est-ce que vous avez accès à des fichiers SRM de coureurs pour les comparer avec vos estimations ?
Frédéric Portoleau : Oui nous obtenons assez régulièrement des fichiers SRM, avec des coureurs de référence. Sur un tour de France, j'ai même eu la possibilité d'analyser les courbes de toutes les étapes d'un coureur du top 5. Nous avions aussi son poids. On peut de cette manière conforter ce qui se passe le jour J, sur le Tour de France ou ailleurs, comparer avec nos modélisations. En général ce ne sont pas des données publiables car les coureurs préfèrent rester discrets.
CW : Pendant le Tour de France 2014, plusieurs coureurs ont publié des données issues de leurs capteurs (Ten Dam par exemple en juillet 2014 ici et ici). Mais il semble que ces valeurs ne soient pas très fiables...
Laurens Ten Dam 18/07/2014 - Tour de France 2014
FP : Effectivement on voit de temps en temps des équipes professionnelles qui mettent en ligne des valeurs de puissance qui parfois nous surprennent ! Elles peuvent être incohérentes, et beaucoup plus basses que la réalité. C'était le cas sur le Tour de France 2014 avec Van Garderen sur Chamrousse (lien SRM). Nous avons suffisamment de recul sur l'ensemble des données pour pouvoir affirmer que celles-ci sont incohérentes. S'il avait vraiment développé la puissance prétendue par ce fichier, il n'aurait pas été sélectionné sur le Tour de France comme leader.
fichier SRM - Tejay Van Garderen 18/07/2014 - Tour de France 2014
CW : Quel est le sens de la communication menée par ces équipes ?
FP : Ca semble évident qu'ils cherchent à médiatiser des chiffres de puissance assez bas pour ne pas éveiller de soupçons. Il y a d'autres cas, l'équipe Movistar notamment sur d'autres épreuves (Tour de Catalogne 2013), qui ont donné des chiffres complètement aberrants (lien).
Lorsque le site SRM publient ces données, ils ne cherchent pas à les modifier, elles sont indiquées brutalement. C'est étrange. Si on a un petit peu l'habitude on se rend compte que ce n'est pas possible. SRM connaît le format des fichiers et les numéros de série des appareils, ils peuvent peut-être savoir si l'étalonnage ou la pente ont été modifiés ... C'est-à-dire directement la réponse du capteur.
fichier SRM - Quintana 20/03/2015 - Tour de Catalogne 2013
CW : On peut imaginer que commercialement SRM n'aurait aucun intérêt à critiquer ces valeurs ! Passons maintenant à un autre sujet. Lorsque Chris Froome bat le record d'Armstrong sur le col de la Madone, et quand Richie Porte bat Froome sur cette même ascension (lien), l'argument des « défenseurs » consiste à dire que cette amélioration est due notamment aux évolutions matérielles et technologiques. Que penses-tu de tout ça ?
FP : Le premier point, c'est que ces temps d'ascensions ne sont pas vérifiables. Ce n'est pas une compétition officielle, donc je considère que ces performances n'ont aucune valeur. Ensuite si c'est vrai, l'Equipe Sky ferait mieux d'être discrète et ne pas dire que ses coureurs pédalent plus vite qu'Armstrong !
Niveau technologie je pense que les vélos ont surtout progressé sur leur rapport rigidité/masse. Le vélo profite des innovations en science des matériaux. Surtout les roues, qui sont plus performantes sur les phases d'accélération. Il faut un moment d'inertie assez faible au moment de l'accélération, un minimum de masse à la périphérie. Pour cela il faut des roues légères mais rigides. Le matériel moderne est plus performant à ce niveau là. Mais sur des tronçons assez longs, il n'y a pas ou peu d'accélération, donc l'aide du matériel moderne n'est en fait pas très visible. Thibault Pinot a bien cette année un vélo avec un centre de gravité plus bas. Le rendement en danseuse est amélioré, mais pour quel gain exactement ? C'est probablement minime. De l'ordre de quelques watts pour quelqu'un qui développe 400 watts.
Il y a les roues, et il y a également la rigidité des cadres. Il y a moins de perte au niveau mécanique. Il y a aussi les pédales qui se sont améliorées au fil du temps. La somme de toutes ces améliorations n'est pas négligeable, certes, mais cela ne peut pas expliquer complètement l'évolution des performances dans les montées de col.
CW : Et dans le cas des contre-la-montre ?
FP : Là les gains sont réels, surtout sur les contre-la-montre plats. Les vitesses sont proches de 50km/h, les évolutions sur la position des coureurs et leur aérodynamisme sont importantes. Le phénomène est de plus en plus analysé et compris.
CW : Un autre argument est fréquemment utilisé pour défendre ces performances : l'amélioration de la qualité des routes. Jean-Marie Leblanc était notamment un adepte de cet argument !
FP : Les routes de montagne d'aujourd'hui sont toujours abîmées, c'est loin d'être des autoroutes ! Il y a toujours des nids-de-poule à cause de la neige hivernale, le revêtement est loin d'être lisse. Le gel/dégel provoque des fissures, et il y a toujours des routes avec des gravillons. Certaines portions de col sont néanmoins refaites avant le Tour.
CW : Pourquoi ne faites-vous pas d'estimations de puissance pour les sprints ou les contre-la-montre ? Comme lors du record de l'heure par exemple, où la question du vent ne se pose pas.
FP : Pour le record de l'heure, les vitesses sont très élevées, donc les coureurs doivent vaincre essentiellement les frottements de l'air. Et pour bien estimer ces frottements de l'air, il faut connaître précisément le SCx, la surface frontale et le coefficient de forme du coureur. Ces données ne sont pas toujours bien connues (par nous en tout cas). Les coureurs font des tests en soufflerie, en tunnel à vent. Certains connaissent leur valeur de SCx. Mais c'est très difficile à évaluer de manière indirecte. De plus, les virages modifient légèrement les courbes de vitesse, il faudrait utiliser un modèle de calcul plus perfectionné.
CW : S'il est si difficile de faire des estimations sur le record de l'heure, on imagine que ça devient impossible pour le contre-la-montre sur route avec du vent, des successions de montées et descentes, de potentiels changements de vélo, etc.
FP : Exactement. Le vent peut avoir une influence considérable. Et dans les sprints, il faut connaître l'aérodynamisme (le SCx) mais aussi l'aspiration (drafting) qui est très importante. Il y a également des phases d'accélération, donc il faudrait connaître le moment d'inertie des roues et le vecteur d'accélération dans certaines portions pour pouvoir estimer la puissance développée sur quelques secondes...
CW : On est très loin du modèle idéal de vitesse constante sans vent et sans drafting qu'on peut retrouver dans les ascensions.
FP : Oui, c'est beaucoup plus compliqué
CW : Passons maintenant aux performances récentes réalisées par les meilleurs coureurs actuels. Tout d'abord le Tour de France 2014, et la victoire de Nibali devant Pinot et Péraud. Ces 3 coureurs ont réalisé des performances assez proches d'après leurs moyennes « étalon ».
FP : En moyenne Nibali est tout de même 10 watts au dessus des deux Français sur les 5 cols. Mais tactiquement il n'avait pas besoin d'être à 100% tous les jours. Il avait déjà creusé l'écart sur les pavés et sur l'étape de la Planche. Il s'est contenté de gérer son avance et de caler son rythme sur celui des français et des autres coureurs. Je pense que Péraud et Pinot étaient à fond tous les jours. Contrairement à Nibali qui n'a montré son réel potentiel qu'à Hautacam. Il a réussi à prendre 1 minute en 5 kilomètres à ses opposants.
Pour moi la valeur moyenne de Nibali ne représente pas son niveau réel. Le leader s'adapte au niveau de ses adversaires. Si Contador et Froome étaient restés en course, Nibali aurait peut-être développé 10 ou 15 watts de plus. Il faudrait des adversaires plus forts que lui cette année pour voir son réel niveau. Ça sera peut être le cas avec Froome, Contador ou Quintana.
CW : Quel est ton ressenti par rapport au début de saison 2015, par rapport aux saisons précédentes ?
FP : Quintana s'est déjà fait remarqué en faisant une montée assez exceptionnelle sous la neige sur Tirreno-Adriatico, au Monte Termillino. Il a lui aussi pris une minute en 5km aux autres favoris.
De même que Contador et Froome sur le Tour d'Andalousie. Chacun leur tour ils ont fait des étapes avec un niveau de performance élevée.
C'est dans la continuité de ces 3 dernières années. Avec le passeport sanguin certains coureurs ont des plateaux de forme qu'ils maintiennent parfois pendant 5 ou 6 mois, alors qu'à leur grande période Indurain ou Armstrong avaient des débuts de saison discrets et des pics de forme très marqués en juillet.
Les jeunes coureurs français Pinot et Bardet continuent leur progression. Pinot a été très bon sur le Tour de Romandie et Bardet vient de remporter une étape du Dauphiné.
Je pense que cette année va être dans la continuité des années précédentes. Sauf si de nouvelles mesures sont prises, ou s'il y a la peur des analyses rétrospectives qui pourraient être faites dans 5 ans ou dans 10 ans. Mais pour l'instant Froome-Contador-Quintana-Nibali devraient être à l'avant dans les cols. Et les Français un peu derrière.
Vous pouvez retrouver les données de certaines étapes de pré-saison en cliquant sur les différents liens : le Tour d'Andalousie, Paris-Nice et Tirreno-Adriatico ou le Tour de Romandie. Nous essaierons de publier prochainement des données pour le Tour d'Italie et le Dauphiné 2015.