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« L'abandon de Froome : le grand soulagement », par Antoine Vayer

10-07-2014, 15:16 - Antoine Vayer

Article co-publié avec cyclisme-dopage.com



Le Tour 2014 aurait pu vivre un affligeant paradoxe.
C'eût été la faute à un seul coureur, Christopher Froome. Out ! Ouf !
C'eût été la faute à ses performances, calculées en watts.
Elles étaient, pour le moins miraculeuses, selon mes interprétations : humaines en dessous de 410 watts de puissance étalon, suspicieuses entre 410 et 430, miraculeuses entre 430 et 450, mutantes au-dessus.
Ces « a priori », je les commente depuis 1999, dans le Journal « Le Monde » notamment, le lendemain des « exploits ». Avant, j'étais l'entraineur de l'équipe Festina de la grande époque, où j'ai « tout vu, tout entendu et tout calculé au niveau de l'action du dopage sur la performance ». La justice m'a convoqué et défrayé comme « expert » et témoin de moralité au procès.
Ces calculs, repères indirects du dopage, se sont ensuite toujours avérés fiables, après que la patrouille n'agisse « a posteriori », parfois avec 10 ans de retard, en excluant les tricheurs-menteurs-voleurs-dopés, que ce soit pour Pantani, Ullrich, Armstrong, Landis, Vinokourov, Contador, Valverde et consorts. Ces deux derniers, revenants de suspension, n'ont jamais admis leur fraude. Ils devraient se tenir sur les marches hautes du podium 2014, sur les champs Elysées et pas comme on aurait pu le penser en dessous du tenant du titre, l'ex archi-favori Froome. Je compte sur Brian Cookson, le nouveau président de l'Union Cycliste Internationale, pour continuer d'appliquer cet « effet retard » comme est aussi nommé dans le jargon du peloton le contrecoup boostant de certains corticostéroïdes, injectés la veille d'un objectif. Je l'ai rencontré longuement cette année à Aigle, en Suisse, au siège. Son avis est clair. L'homme est droit : « Froome et ou d'autres, dopés ? Je ne sais pas. Ce que je sais, c'est la qualité des nouveaux procédés, commissions que nous avons mises en place et utilisons pour restaurer la confiance en mon sport. Si certains se dopent, tôt ou tard, on les attrapera. J'en suis sûr ».

Personne ne croyait en Froome

L'abandon de Christopher Froome, c'est un caillou en moins dans la chaussure. Depuis fin 2011, il pouvait tout gagner. Il n'était crédible pour personne. C'eut été dommage pour certains autres.
Cette année est la première où Frédéric Portoleau et moi sommes rejoints et collaborons avec des « scientistes » du monde entier : Ross Tucker (sportsscientists.com) en Afrique du Sud, le docteur Mike Puchowicz (veloclinic.tumblr.com) aux USA, ou encore Ammatti Pyoraily (fillarifoorumi.fi) en Finlande. Ils ont repris, avec leur style, nos calculs par le détail. Nous avons tous constaté que l'état « sanitaire » des performances sur les épreuves précédant le Tour 2014 semblait presque humain, faisant enfin croire à un renouveau, malgré quelques accros (c)s.
Des coureurs de bonne réputation, comme Jean-Christophe Péraud et Romain Bardet (AG2R), encore bien placés sur ce Tour, se sont mis à gagner des épreuves avec 400 watts. Du jamais vu depuis vingt-cinq ans, ce, devant des anciens vainqueurs du Tour comme Andy Schleck, « à la rue ». D'autres espoirs, de la « nouvelle génération », champions depuis les rangs juniors, labellisés « non élevés au grain », sans passé trouble ni « casseroles au cul », ont fini devant, et plus dans le ventre mou du peloton.
Mais c'était loin derrière la tête de Christopher perchée à 1m86. Ce, sans apercevoir, quand il pédalait en danseuse, sa grande surface frontale opposée au vent de ~0,44 m2. Malgré son coefficient aérodynamique de ~0,36 peu avantageux, coudes écartés, disgracieux, l'oeil rivé sur son compteur, il déchirait le vent sur les pentes des cols, où se fait la différence, comme sur les contre-la-montre. Là aussi, malgré sa position disgracieuse, ses muscles rachitiques, Froome archi-dominait les meilleurs spécialistes mondiaux et trouait l'air. Le licencié anglais, d'origine kenyane, élevé en Afrique du Sud, non content d'avoir stupéfait son monde l'an dernier en escaladant notamment le Ventoux 25 secondes plus vite que le duo « fuel-oil » (video), Armstrong-Pantani, tout en « chattant » avec son directeur sportif, avait remis quelques couches cette année 2014. Nous l'avions « flashé ». On craignait le pire.



Monsieur 440 watts

Au tour d'Oman, dans la « Green moutain » avec 467 watts étalons de moyenne, au Tour de Romandie, à Villard sur Ollon, avec une accélération de 10mn16s à 466 watts étalon, ou dans le col du Béal, sur la récente épreuve du « Dauphiné », grâce à plusieurs ruades saccadées à plus de 500 watts, il avait, chaque fois, éparpillé le peloton, genre puzzle. Comme les laquais aux noces de Cana, Contador, Nibali and co ont bu la lie, impuissants.
De Titouan Renvoisé, un collégien Breton de 14 ans, champion de France des écoles de cyclisme , « choqué » par les images de l'ascension du col du Béal à la télévision, à Greg Lemond, mon ami, dernier vainqueur américain de la grande boucle, mais sous les 410 watts étalons dans les ascensions, le débat était posé : « Cela ressemble trop à la période Armstrong. Quand on entend le discours visant à prétendre que ses performances, ainsi que celle de membres de son équipe sont dues à des gains dits « marginaux », l'hygiène, le sommeil, de bons oreillers, des vitamines, de l'entrainement acharné dans l'hypoxie de l'altitude qui repousserait les limites humaines, c'est suspicieux. Il n'existe pas de réels secrets en terme de diététique, ni d'entrainements révolutionnaires. Même avec un corps de 3 à 5% de masse graisseuse, tenir plus de 450 watts avec 66 kilos, trente minutes comme il le fait, c'est incroyable. Cela signifie, en terme de « V02max », (qui mesure la cylindrée d'un moteur humain), plus de 94 ml/mn/kg. Du jamais vu, tous sports confondus. Si Froome avait un tel talent et un moteur physique si prodigieux, on l'aurait su dès son plus jeune âge, pas sur le tard. On aurait des tests. Ce serait l'athlète le plus remarquable et talentueux que le cyclisme ait jamais connu. Il faudra voir s'il confirme en 2014. ». Froome a presque de la chance de ne plus être là.

VO2 max à 95

Le « Kenyan », décomplexé comme le fut Lance, a publié cette année ses performances et chiffres de la Madone qu'il a escaladée le 23 Juin 2013, avant son 1er Tour victorieux. Ce col test, près de Monaco, était l'ascension « privée » de Lance Armstrong. Il servait de mise en scène à celui qui avait l'argument d'être : « l'athlète le plus contrôlé au monde », avec l'aide de son médecin Ferrari, banni à vie, pour exhiber ses « nombres magiques » en watts/kg. Avec les mêmes arguments que l'anglais : « ardeur au travail, sacrifices et perte de poids = résultats ».
Froome, sur 12,8 km de montée, s'était élevé de 56 mètres d'altitude à 926m en 30mn6s : 472 watts étalons ! Il explosait le record de l'américain. Cela correspond effectivement à une VO2max située entre 92 et 96 ml/mn/kg, selon qu'on situe son degré de rendement à 23 ou 24%. Elle dépassait l'entendement.
Le Kenyan se disait en 2014, « plus fort qu'en 2013 ». Son encadrement confirmait. Cela faisait peur. J'avais demandé l'an passé sur le Tour à Sir David Brailsford, patron de la « dream team » Sky ce genre de test, obligatoire chaque année dans le cadre du suivi biologique français pour avoir sa licence de coureur professionnel. Il m'avait dit : « On n'en possède pas, on ne fait pas ce genre de test ». Sky, c'est anglais, l'équipe du Sir paie 0% de charges patronales. David m'a aussi répondu qu'il n'avait pas les moyens d'avoir une traçabilité de ses coureurs. On le croit volontiers. On sait maintenant que Froome était un « freelance » autodidacte qui trie et choisit. Les investigations qui entourent les questions légitimes concernant son éclosion en attestent.



Genèse

Paul Kimmage**, ancien coureur cycliste professionnel reconverti journaliste, vient de l'interviewer, en présence de sa femme, Michelle Cound, sa fan n°1. Elle concède à son mari « quelques trous de mémoire ». Pourtant, Froome se rappelle n'avoir passé qu'un test de V02max, à Aigle, en 2007. Résultats : « entre 80 et 85 ». Comme un Hinault ou un Bassons, certes, mais à 10 points de son potentiel actuel miraculeux.
Michel Thèze , entraineur, qui essayait de le diriger au Centre Mondial du Cyclisme à cette époque, m'a précisé ses capacités d'antan. « Un athlète pas dégrossi au niveau tactique, 75 kilos, coeur à 32 battements par minute (bpm) au repos, 170 bpm au maximum. Au « seuil », la limite à laquelle on monte les cols, 145-150 bpm pour 5,6 watts/kg. Poli, discret mais très au fait au niveau, disons diététique, à l'anglo-saxonne. Il a eu de bons résultats. J'aurais souhaité qu'il se forme un an de plus, mais il a signé chez les pros. Ce qui m'inquiète, c'est sa maigreur rachitique : 9 kilos de moins et 6.7 watts/kg au seuil !».
Froome signe effectivement, à 23 ans, en 2008, un contrat dans une équipe professionnelle de deuxième division, Barloworld, basée en Afrique du Sud. J'ai interrogé certains pensionnaires de cette équipe créée avant sa venue. Le mot qui revient c'est « duty free » quant à la possibilité de se fournir en produits boostant.
Le 16 juillet 2008, les gendarmes perquisitionnent à l'hôtel le Rex qui héberge l'équipe à Tarbes suite au contrôle positif à l'EPO de Moises Nevado Duenas, équipier de Froome, et trouvent une "immense mallette rouge" contenant des poches de sang, du sérum physiologique, des seringues et des médicaments, dont du TAD, un acide aminé peptidique qui n'a pas encore reçu d'autorisation de mise sur le marché français. Froome jure qu'il n'est au courant de rien. « L'Africain », comme il est parfois surnommé, sait mettre ses mains tantôt devant sa bouche, ses yeux ou ses oreilles. Il termine 84ème du Tour, en développant 318 watts étalons à l'Alpe d'Huez, à moins de 100 watts de son potentiel actuel. Peut-être que Daryl Impey, pensionnaire comme Froome en 2008-2009 de cette équipe Barloworld, 1er Africain à porter le maillot jaune l'an passé, qui vient juste d'être contrôlé positif à un produit masquant et n'a pas pu prendre le départ, se rappelle, lui ?

Mutation en 2011

Fin 2009, Froome , avec un potentiel de 380 watts étalons, finit seulement 38ème du Tour d'Italie, mais arrive à convaincre l'équipe anglaise SKY, qui promet de « révolutionner le cyclisme », de l'embaucher. Il reçoit en 2010 un salaire d'équipier, se fait disqualifier au Giro, pour s'être accroché à une moto… qu'il est devenu.
Quand j'organise cet hiver à Paris la rencontre Armstrong-Bassons, l'Américain, septuple vainqueur du Tour déclassé et rayé de la légion d'honneur, m'a déjà dit ce qu'il pense. « Antoine. Je n'ai confiance en personne. Moi, un menteur ? Oui. Un tricheur ? OK, l'histoire jugera. Mais si on pose les mêmes questions à tous les vainqueurs du Tour, ils répondent exactement comme je le faisais. Ce qui veut dire que ce sont des menteurs, eux aussi. Tous ».
Johan Bruyneel, son directeur sportif de toujours, banni 10 ans par l'USADA, je vais le voir à Londres en début d'année. Il est voué aux gémonies au lieu d'être utilisé comme expert du dopage. Une de ses anecdotes résume parfaitement qui était Froome avant septembre 2011. « Notre équipe était au départ du Tour d'Espagne dans le même hôtel que la Sky, à Benidorm. Au bar, j'ai discuté transferts avec Brailsford. Un de ses coureurs, Cummings, m'intéressait. Il m'a proposé Froome qui était engagé sur cette Vuelta pour être domestique au service de Wiggins. Il voulait s'en débarrasser. Pas cher (80 000 £ / an), un gros potentiel, mais peu de résultats. Cela ne m'intéressait pas ».
C'est donc à la stupéfaction générale des experts-maquignons qui dirigent les plus grands que, sur cette Vuelta, tout en travaillant pour son leader, Froome l'équipier, explose. Il termine 2ème derrière Cobo, un espagnol soudainement tellement fort qu'aucune équipe décente ne lui offrira de contrat ensuite. Froome se paie le luxe de le battre dans une étape d'anthologie sur le col final de l'étape qui mène à Pena Cabarga, en développant 470 watts étalons pendant 17 minutes ! Il mute. Il est gardé chez Sky avec un zéro de plus à son salaire.
C'est drôle. Bjarne Riis, équipier alors, s'était lui aussi révélé à 470 watts, à 31 ans, sur le Tour de France 1995 à Guzet Neige, avant de l'emporter sur la grande boucle 1996. On connait la raison pour le Danois, rayé depuis du palmarès, qui dirigera Contador cette année : l'EPO à la louche.



Un grand corps malade ?

Mais pour Froome, on ne s'explique pas en trois lettres cette éclosion tardive. Son travail chez Sky avec son préparateur Bobby Julich, 3ème du Tour 1998, ex-coéquipier d'Armstrong qui sera exclu ensuite de l'équipe à cause de ses pratiques passées qu'il admet ? Ou bien des maladies bien soignées ? Ou bien les deux. Peut-être.
Nick Harris, journaliste au Daily Mail, a récemment mis à jour, en rafraichissant la mémoire de la femme de Froome, que depuis 2010, justement, Chris aura rendu visite à pas moins de huit médecins dans six cliniques ou hôpitaux à travers quatre pays, se voyant prescrire aux moins six traitements distincts pour cinq maladies différentes. Le tout en seulement trois ans.
De la bilharziose, à la fièvre typhoïde, à l'urticaire en passant par la blatocystosis et l'asthme qu'il admet seulement maintenant , « depuis que je suis enfant »,parce qu'il est vu en direct TV en train d'inhaler sa pompe « avant l'effort du col du Béal ». Froome est surnommé depuis sur les réseaux sociaux « Puff, le dragon magique ».
En trois ans, Froome a consulté des médecins à Nice ou en Afrique du Sud, mais aussi les docteurs Charles Chunge, Richard Freeman, Geert Leinders, Richard Usher, Stéphane Bermon, Allan Farrel. Comme si cela ne suffisait pas, on apprend dans le même temps que ce dernier a demandé une Autorisation à Usage Thérapeutique pour une prise de corticostéroïdes à haute dose pendant sa démonstration du dernier Tour de Romandie victorieux ( il « bronchitait »), ce que nombre d'équipes se refusent de faire maintenant, en mettant leurs coureurs malades « à l'arrêt », le temps qu'ils guérissent. Les corticoïdes sont le fond de jante du dopage. Johan Bruyneel me l'a confirmé : « L'avantage entre celui qui en a ou pas est énorme ». Froome n'en a cure.
Il confirme aussi à Paul Kimmage qu'il a pris des « acides aminés » sous forme injectable lors de son passage dans l'équipe Barloworld mais aussi du tramadol chez Sky, produit en vogue qui n'est pas encore sur la liste interdite de l'Agence Mondiale Antidopage et qu'il ne travaille pas avec l'entraineur officiel de l'équipe, Tim Kerrison.

Prédictions 2014

Froome aurait donc pu cette année atomiser ses adversaires dans six cols radars et cerise sur le gâteau, enfoncer le clou dans le contre-la-montre de Périgueux la veille de l'arrivée. Le scénario du cyclisme moderne fait qu'à 400 watts dans les cols précédant l'ascension finale des étapes de montagne, annihilant tout risque d'échappée, les équipiers déposent leur leader qui « finit le travail ». C'est la tactique Sky, comme US Postal autrefois.
Froome aurait été poussé dans ses retranchements par le trio Contador-Valverde-Nibali, en pleine forme, et par quelques néo-ambitieux qui se hissent à 410 watts. A la Planche des Belles filles, 5,9 km à 8,5%, le 14 Juillet, il aurait peut-être battu son propre record de 16'23s en 2012, avec plus de 460 watts étalons, bien que l'étape soit beaucoup plus dure avant d'aborder le col. Sur la longue montée de Chamrousse (18,3 km à 7,2 %), le 18 juillet, après 198 kms, il aurait été capable, en 47mn, de s'approcher du chrono de Lance Armstrong 2001, avec 440 watts. Le lendemain, dans la montée de Risoul (12,6 km à 6.9%), il aurait déboulonné sans doute, à plus de 25 km/h, celui de Quintana qui date du Tour de l'Avenir en 2010. Son avantage sur ces laquais aurait été certain. Il se serait alors contenté de gérer dans les Pyrénées. Le 22 juillet, sans doute aurait-il suivi, après 237 km, dans le Port de Balès (11,7km à 7,7%) Contador qui est le recordman de la montée en 34mn10s. S'il s'en approche, cela signifiera que l'Espagnol est revenu à son meilleur niveau de 2010, ce qui serait inquiétant. Le lendemain, on célèbrera l'anniversaire de la montée de Poulidor au Pla d'Adet, en 32mn13 (10 km à 8,4%) à 404 watts étalon même si Jaskula avec 432 watts possède le meilleur chrono depuis 1993. PUFF le dragon aurait pu cracher le feu. Le record de la dernière ascension du Tour, Hautacam, le 24 juillet, si tristement célèbre, puisqu'il appartient à Riis en 34min35s pour 479 watts étalon en 1996 semblait inabordable. Mais la médecine, nous le savons avec Froome, a fait quelques progrès depuis. Le bilan moyen de nos radars 2014 aurait été pour lui a minima suspicieux, au-delà de 410 watts. Mais tout laisse à penser qu'il aurait pu s'approcher du miraculeux, comme naguère, aux alentours de 430 watts.

Brian Cookson rêve qu'un gamin comme Titouan Renvoisé, dans le futur, fasse une carrière et se retourne, fier de ce qu'il a accompli. Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce « mens sana in corpore sano », ce n'était pas Christopher Froome. Seul un chaos, comme celui que j'ai vécu en 1998, après la Coupe du Monde de football, ou un abandon, (on ne chute pas par hasard, ni par malchance), était susceptible d'empêcher Christopher de l'emporter trop facilement. Il a choisi la deuxième formule. C'est un grand soulagement.

Pour autant, débarrassé de « Lance le survivant » et de « Christopher le miracle médical », le Tour 2014 va-t-il être ENFIN celui du renouveau ? Nous allons le savoir.

** independant.ie. Paul Kimmage a écrit « Rough ride ».

Antoine Vayer.